Le dromadaire se différencie du chameau par le fait qu’il ne possède qu’une bosse. Il porte une robe de la couleur des sables du Sahara qui l’entourent. Sa particularité est cette adaptation incroyable à l’environnement aride qui est le sien. Son métabolisme est capable de se mettre au ralenti pour lui faire économiser toute perdition d’eau.
En pleine saison sèche, il est capable de rester 6 semaines sans avaler une goutte d’eau, en faisant fluctuer la température de son corps. Au moment de se réhydrater, il peut, tout à fait spectaculairement, ingurgiter quelque 100 litres d’eau en 10 minutes.
Il vit en troupeau, avec un mâle adulte qui dirige son clan et ses femelles. Sa nourriture est constituée d’écorces, de feuilles, de graines, il essaie de sélectionner les jeunes pousses. Il accompagne les hommes, qu’il transporte de sites en sites. Il est souvent chargé de marchandises et aide aux travaux agricoles, ne rechignant pas à la tâche. Véritable boule d’énergie, il est le compagnon idéal des nomades, ne faiblissant jamais. Il fournit aussi la viande, le lait, le cuir, dans l’ensemble des villes subsahariennes.
Quand la tempête de sable se lève, le dromadaire rabat ses cils et ferme ses narines pour se protéger, se serrant contre ses congénères pour faire face au danger. Au sein des caravanes, le dromadaire est une richesse dont les Touaregs sont fiers. Ce lien qui les unit remonte à la nuit des temps. Les griots aiment à raconter leurs mésaventures.
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