Malheureusement le daim ne se retrouve quasiment plus à l’état sauvage. Il fait la joie des petits et des grands dans les parcs zoologiques, enchantant les visiteurs de son calme, de sa douceur, de ses yeux malicieux. Entre le cerf et le chevreuil en termes morphologiques, sa femelle est la daine et son petit, le faon.
Petit mammifère magnifique, il a le pelage brun à roux, tacheté de blanc. Le mâle arbore des bois qui tombent chaque année en avril mai et repoussent, affichant parfois des tailles qui en imposent. Discret, il peut tout de même détaler à presque 50 km/h.
Ses prédateurs sont rares, excepté le loup, et bien sûr l’homme, même si sa chasse fait l’objet d’une réglementation. En Europe il est un animal d’agrément. Les propriétaires terriens lui réservent un large enclos, de plusieurs hectares, dans lequel il peut s’épanouir en tribu, dans un état semi-sauvage. Cette réintroduction tend à équilibrer les battues dont le daim a fait l’objet durant longtemps. Observateur aux sens aiguisés, le daim aspire désormais à une vie paisible, à condition qu’il bénéficie d’un grand espace.
Il s’approche avec méfiance de l’homme, se repliant dans les bois à la moindre alerte. Pour ceux qui l’observent en milieu naturel, il est un ravissement, comme tout droit sorti d’un conte de fées ou de légendes moyenâgeuses. Vénéré sur l’île de Rhodes pour avoir contribué à éliminer des serpents, le daim semble ne jamais se départir de sa beauté.
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