L’élan est le plus grand des cervidés. D’origine asiatique, il s’épanouit dans les paysages de taïga, à la hauteur de sa stature et de sa présence imposante. Les Canadiens le nomment orignal et ses bois le coiffent d’une parure impressionnante. Cette empaumure large peut développer jusqu’à 5 ramifications, lui offrant un port impérial.
Son environnement de forêt lui fournit le feuillage et le bois tendre qu’il affectionne. Lorsqu’il se nourrit, de par la petite taille de son cou, il se positionne pour se pencher en effectuant une sorte de grand écart sur ses pattes avant ou s’agenouille carrément.
Il est aussi très friand de plantes aquatiques. Une fois qu’il a tout ratissé dans un périmètre, il se dirige vers un autre, où il agira de même. C’est ainsi qu’il migre régulièrement, quittant les bords de lacs à la fin de l’été pour rejoindre les vallées où il pourra faire quelques réserves pour l’hiver rigoureux qui l’attend. Malgré ses réserves, il pourra perdre en hiver jusqu’à 130 kg, par manque de nourriture abondante. C’est à cette période de l’année qu’il est fragilisé et devient la proie du loup.
De nature solitaire, seules les femelles vivent avec leurs petits. L’eau n’effraie pas l’élan qui traverse des rivières glacées. Il a longtemps été le seul moyen de subsistance des tribus indigènes, avant d’être outrageusement chassé. Peu farouche, l’élan se domestique assez bien, aidant aux travaux de la ferme. Un animal sacré pour les Indiens.
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